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Piétons et sécurité routière

Le lien entre les piétons et la sécurité routière

La personne qui se déplace à pied sur les routes « communes » avec les véhicules est appelée « piéton ». Néanmoins, tous ceux et toutes celles qui poussent une poussette, un deux roues, qui se déplacent en trottinette, en roller ou en skate ou les handicapés en fauteuil roulant sont aussi nommés « piétons ». De ce fait, il est impératif que les piétons utilisent des trottoirs, mais soient aussi sensibilisés à la sécurité routière.

 

Les droits et obligations du piéton

Alors que l’article R 412-6 du code de la route oblige les conducteurs de véhicules motorisés à être particulièrement vigilants quant à la présence des piétons, il faut savoir que le piéton a lui-même des devoirs à respecter. Il ne doit pas marcher n’importe où, n’importe comment. Il doit avant tout se trouver sur les trottoirs, les bas-côtés et rester sur le côté gauche de la chaussée. Un véhicule doit impérativement laisser passer une personne qui est déjà engagée sur la route. A propos de la traversée d’une route, l’article R412-37 informe que celle-ci se fait sur le passage prévu à cet effet si ce dernier se trouve à moins de 50 mètres. En cas d’absence de passage pour piétons sur un axe perpendiculaire à la route, le piéton doit rester sur son trottoir ou son bas-côté, à condition qu’il soit dans le prolongement du lieu à traverser. En aucun cas, il ne faut « utiliser » la diagonale. Par contre, il est important de vérifier qu’aucune voiture n’arrive, que la distance et les règles de sécurité soient observées. Lorsqu’un feu tricolore est présent non loin du passage pour piétons, il est indispensable d’attente que le petit bonhomme soit vert. Il est à noter que si vous ne respectez pas ces règles, vous êtes amendable de 4€ forfaitaires. Depuis 2010, alors que le piéton est considéré comme prioritaire sur le passage des voitures, celui-ci ne doit pas faire n’importe quoi pour autant. Le code de la route est valable pour tout le monde ! Que l’on soit seul ou à plusieurs, la réglementation est la même pour tout le monde. Par contre, n’oubliez pas de bien marcher en file indienne si vous êtes un groupe. A la rigueur, il est possible de marcher par deux, mais pas plus. Pourquoi ? Parce que vous risquez de former une bande trop large qui gênerait le passage des voitures. Vous vous retrouverez donc en danger certain.

 

Des chiffres qui parlent d’eux-mêmes

Au beau milieu des accidents de la route, on se rend compte que 15% sont des piétons. Un peu moins de 500 (en 2012) sont décédés, 11 247 étaient blessés. Parmi ces victimes, les seniors de plus de 75 ans et les enfants de moins de 15 ans sont les plus touchés. Malgré toutes les précautions prises par le code de la route, les accidents ont généralement lieu en ville, notamment en hiver. Pourquoi ? Parce que nous nous croyons en sécurité et, pourtant la visibilité nettement réduite, durant ces mois froids, fait que les piétons ne sont pas vus ou trop tard. L’éducation et la prévention, dispensées par des actions pédagogiques, sont d’une importance capitale. Cela réduit considérablement ce genre de drames.

 

Indemnisation ou non ?

Sauf dans le cas d’une faute impardonnable commise par le piéton, la loi Badinter prévoit une indemnisation, peu importe la responsabilité du piéton. Cette indemnisation, automatiquement effectuée, est instaurée depuis 1985 (loi du 5 juillet 1985). A ce jour, elle fonctionne de la même manière, sachant que la loi, passée en 2010, a bel et bien reconnu le piéton comme étant prioritaire sur les voitures, dès lors qu’il s’est engagé sur la chaussée.